Riviera Maya 17 déc.

Il est 7 heures, j’ouvre les draperies de la porte patio, la vue est superbe. Nous venons de quitter l’hiver du Québec pour vivre celui du Mexique.

Malgré l’heure matinale, nous sommes prêts pour le déjeuner. Une marche à travers le site nous fait découvrir les lieux féériques. Après déjeuné, on se rend au hall d’entrée de l’hôtel pour rencontrer, à 9 heures et demie, le représentant d’Air Canada qui nous donnera les consignes à observer pendant notre séjour.

Nous apprenons que Sergio sera présent, à son bureau dans le hall d’entrée, tous les jours de 9 heures à midi. Il parle un bon français et est amical. Il demande de l’appeler Sergio si tout va bien. Si quelque chose va mal, si l’on a une plainte à formuler contre lui, on doit alors l’appeler Pedro. Bon français parlé et farceur en plus. Sergio sera disponible pour nous 24 heures sur 24. Il nous donne son numéro de cellulaire pour paré aux problèmes éventuels. Nous réserverons nos deux excursions de lui, un peu plus tard. Pour l’instant, nous devrons aller réserver les quatres restaurants spécialisés dont nous avons droit. Ce sera deux spécialités fruits de mer, un mexicain et un brésilien. On peut choisir les restaurants de deux autres hôtels de la chaine sans problèmes. Nous réservons donc les trois restos du site Gran Bahia Principe Tulum, là où nous logeons et un sur le site Gran Bahia Principe Coba.

Le troisième site se nomme le Gran Bahia Principe Akumal. Nous pouvons nous promener à l’aide d’un petit train routier à travers des trois sites. Johanne et moi préférons demeurer sur notre site. Nous avons une seule semaine devant nous et on veut profiter de notre emplacement au maximum.

Après avoir réservé les restos, nous allons rencontrer Sergio à son bureau pour réserver deux excursions en autobus. La première à Chichén Itzá pour voir les pyramides Mayas, et le deuxième à Coba. Pour Coba, nous avons le choix de la sortie Coba aventure ou Coba culturel. La question ne se pose pas dans notre cas, ce sera Coba culturel. Gus aurait bien aimé le côté aventure, mais il s’est replié à notre choix de peur de briser la magie. Nous visiterons une famille Maya vivant dans la jungle, nous visiterons un village Maya et une pyramide à Coba sur laquelle on peut grimper.

Notre semaine est donc toute planifiée. Nous ferons deux belles sorties en mini-bus et quatre sorties au restaurant. Il est maintenant grand temps de se rendre à la plage et à la piscine. On passe à la chambre pour enfiler nos maillots de bain.

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La plage est belle en soi, mais la mer ne l’est pas. Le fond de l’océan est rocailleux ce qui rend la baignade désagréable. Sophie (notre agente de voyage) nous avait avertis que la plage n’était pas des plus accueillante. Nous nous installons donc à la piscine.

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Un après-midi comme nous en avons à peu près jamais vécu. Étendu sur une chaise longue, siroter un pina colada ou une bière, se baigner à l’occasion pour se rafraichir. Aucune habitude familière pour venir briser le rythme. Pas de téléphone, pas d’ordinateur et pas un mot sur le commerce. C’est la règle établie. C’est la seule façon de décrocher du quotidien. Gustave semble se régaler de ce rythme. La soif nous chatouille la gorge, le bar est à quelques pas. Le ventre gargouille, un restaurant où l’on se sert soi-même n’est pas plus loin. Il est bon de se laisser vivre tout l’après-midi sans se préoccuper de la préparation du prochain repas. Quand on jugera que l’heure est venue pour souper, une douche, un survêtement et v’là. La chaleur, l’eau tiède de la piscine, le bar, le resto. On a qu’à tendre la main et on est servi. Gus a vécu de beaux moments dans sa vie avec nous, mais des faciles comme celle-là, c’est difficile à battre selon lui. Je lui donne entièrement raison.

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Gustave est avec nous, mais je ne le vois pas tout le temps. Je ne le vois pour ainsi dire jamais. Je le ressens seulement. Johanne cependant semble le connaitre mieux que moi et surtout, elle semble le voir comme s’il était humain. Je le sais parce que je l’ai photographié à quelques reprises alors qu’elle semblait s’adresser à lui. L’important pour moi est de savoir que Gus est avec nous, ça me rassure.

Ce soir, on mange des mets préparés d’avance. On est au plus grand restaurant serv-yourself du site de Tulum. On peut y manger à peu près de tout. Pizza, fruit de mer, lasagne, spaghetti, végétarien, pain maison et j’en passe. Comme pour les desserts, on a l’embarras du choix. Nous revenons nous installer à une table et un serveur s’empresse de nous demander ce que l’on boira avec notre repas. Eau, vin, bière, champagnette, ou un cocktail de notre choix. C’est l’abondance, la facilité et la gratuité puisque tout est payé à même le forfait vacance.

La journée a été bien remplie, mais pour mieux digérer ce repas, nous nous dirigeons, à pied, à l’hacienda que nous avons vue en arrivant à l’hôtel. Il s’agit de 25 ou 30 petites huttes, collées les unes sur les autres et qui vendent des souvenirs de Riviera Maya. À l’arrière de ces huttes, on découvre une grande salle, en plein air, entourée de boutiques de tous genres qui elles ont un toit de protection. Cinq minutes à pieds pour venir découvrir cet endroit féérique. Le petit train routier est toujours disponible pour s’y rendre, mais nous préférons marcher tous les trois.

Nous n’achetons que ma casquette pour me protéger du soleil. Pour les autres souvenirs, nous préférons attendre d’avoir visité les deux sites touristiques que nous avons réservés. Si nous ne trouvons pas tous les souvenirs désirés, nous reviendrons ici.

Voilà une première journée complète qui s’achève. Nous sommes heureux et satisfaits. Johanne a emmené son ipad dans mon sac à dos. En passant dans le hall d’entrée, on s’assoit pour contacter Carl (notre fils), juste pour lui dire que tout va bien.