Voyage au mexique

Dimanche 16 décembre 2012

Johanne et moi projetons un voyage au Mexique. J’ai pour ma part pris l’avion à quelques reprises, mais ce sera le baptême de l’avion pour Johanne. Nous irons à Riviera Maya, seuls Jo et moi. Notre premier voyage ensemble à vie et le premier pour Johanne. Il devient donc important à nos yeux de faire ce voyage seuls tous les deux. Nous avons une tonne de questions à poser à Sophie, notre agente de voyage. Il y a beaucoup d’inconnues pour nous, à faire ce voyage, et Sophie nous renseigne d’une façon remarquable.

Nous partons donc aujourd’hui dimanche 16 décembre 2012 à 14 heures 10 de Montréal pour revenir dimanche 23 décembre. Nous atterrirons à minuit le 23 décembre à l’aéroport Montréal Trudeau.

Le dernier dodo terminé, nous sommes debout à 7 heures en ce jour du départ. Nous devons être à l’aéroport pour 11 heures. Pour enlever un peu de stress, nous partons à 8 heures quinze de Trois-Rivières et nous nous dirigeons vers Montréal lentement et sûrement. Je croyais que nous serions seuls Johanne et moi, mais Jo insiste pour emmener Gustave. Pour gagner sa place, il s’engage à être discret et jure qu’il trouvera le temps trop long s’il demeure ici. En plus, il garantit de bien s’occuper de nous, tout au long du voyage, et de rester incognito aux yeux de tous.

Sophie nous a conseillé de nous stationner dans un « park and fly » avec valet. Nous entrons donc dans le premier stationnement  « park and fly » que nous rencontrons pour nous apercevoir, trop tard, que nous ne sommes pas à l’endroit désiré. Lorsque la navette vient nous chercher, le chauffeur nous montre le stationnement avec valet, c’est le suivant. Pas grave, on se rapproche de notre but, c’est le plus important et Gus (Gustave) est d’accord avec moi. Je me résigne à déneiger et réchauffer moi-même mon véhicule au retour.

En nous laissant tous les trois devant l’aérogare, le conducteur me remet un billet sur lequel est bien écrit de revenir, à notre retour, à la borne # 3 pour reprendre la navette qui nous reconduira à notre véhicule. C’est très clair et je glisse le papier dans la valise de cabine.

Il est 10 heures. Nous sommes dans l’aéroport. Bien indiqué, nous suivons les indications pour Air Canada. La demoiselle, confortablement installée derrière le comptoir, est d’une gentillesse remarquable. Elle pèse nos valises et entretient la conversation très amicalement avec Johanne et moi. Nous sommes un peu nerveux et Gus a décidé de garder une distance entre nous, pour ne pas nous déranger. La gentille dame nous indique le chemin à suivre pour passer nos bagages à main et nous-mêmes, au scanneur. Toutes les démarches sont faites et nous devons attendre deux bonnes heures et demie pour l’embarquement. Gus nous rejoint.

Assis à un petit resto, nous dégustons un café et un muffin. Johanne ressent une grande nervosité. Elle se contente d’avaler un café seulement, de peur d’être malade dans l’avion. Je respecte sa nervosité et je m’efforce de la mettre en confiance.

Une heure quarante-cinq. On nous appelle par nos numéros de sièges.

Airbus 320

Classe économique 132 sièges

Classe affaire 14 sièges

L’avion doit passer par le déglaçage avant de décoller parce qu’il a neigé légèrement. Tout se passe bien et nous volons maintenant à 35,000 pi. d’altitude. J’avais dit à Johanne que le vol serait tranquille, probablement plus doux que sur la route. Erreur, sur 4 heures et demie de vol, les voyants de ceintures de sécurité sont restés allumé à peu près tout le temps. Peut-être, entre 30 à 60 minutes de répits sur 4 heures trente. La turbulence occupait le reste du temps. Nous sommes partis le 16 décembre à 14 heures 10 et le Québec a eu sa grosse tempête de neige le lendemain. C’est peut-être la raison la plus logique pour expliquer ces turbulences à répétition. Johanne et moi faisons tout de même bon ménage avec cette turbulence. Quant à Gus, il affirme ne pas se laisser influencer par un si petit détail.

Après plus de quatre heures de vol, nous voyons enfin de la lumière au sol. Cancún en vue. L’atterrissage se déroule en douceur. Johanne a eu un vrai baptême de l’air. Les turbulences n’ont pas réussi à lui faire peur.

On en est au débarquement, on longe un passage qui nous conduit dans l’aéroport. À travers les parois de métal du corridor mobile, on ressent déjà la chaleur des lieux. Je crois que Gus est le plus excité des trois, il ne tient plus en place. Une seule idée en tête, allez à l’extérieur pour respirer cet air qui nous semble si chaud et accueillant. On récupère nos valises en vitesse, on passe les douanes sans trop se préoccuper du sérieux de la chose et on sort à l’extérieur.

Il est 19 heures trente, le thermomètre indique 23 degrés. Tous les trois, nous commençons déjà à goûter les vacances. Nous devons nous taper une heure trente d’autobus pour nous rendre à notre hôtel de Riviera Maya. Il fait noir, on ne distingue que les maisons et commerces illuminés.

L’excitation et la frénésie des gens dans l’autobus font en sorte que le voyage se déroule rapidement.

À l’hôtel, nous sommes reçus comme des invités de marque. Toutes les valises qui comblent les coffres de l’autobus sont déposées par terre, à l’extérieur, devant le hall d’entrée. On doit abandonner nos bagages et se présenter devant le personnel d’accueil. Une hôtesse nous attend en nous offrant un margarita.On nous remet notre bracelet de séjour, la carte-clé et la clé du coffre-fort de notre chambre. De retour à l’extérieur, on identifie nos bagages et on prend un petit train routier qui nous conduit à nos appartements (chambre).

La pièce qui sera notre nid d’amour pour la prochaine semaine nous accueille avec ses deux grands lits doubles et son aménagement luxueux. Après s’être installé un peu, en vidant partiellement nos valises, il est temps d’aller manger. Le plan du site nous indique 3 restaurants à la carte et deux où l’on se sert nous-mêmes. Après le repas, une marche, sous la chaleur du Mexique, nous conduit à notre chambre où le repos est bien mérité.