
Jean (nom fictif) vivait sur la ferme familiale avec ses parents et trois frères et soeurs. Un bon matin, alors que son père est absent, Jean s’installe sur le tracteur, malgré ses quinze ans, pour déplacer une balle de foin trop encombrante. N’ayant pas vu son chien courir autour de son engin, il le heurta de la roue avant droite et tua le chien.
Dans tous ses états, craignant la colère de son père, Jean tournait en rond en ayant toujours la carcasse de son chien dans son champ de vision. Après cinq minutes de ce régime, il entra dans l’étable, comme pour faire la traite des vaches, et il se pendit à la première poutre.
Un an plus tard, le téléphone vibra d’un son d’appel interurbain. C’était la maman de Jean qui demandait de l’aide, car ses trois enfants refusaient d’entrer dans l’étable sous prétexte qu’ils y voyaient leur grand frère Jean.
Johanne et moi prîmes un rendez-vous avec Diane (nom fictif).
À notre arrivée dans l’étable, mon rôle était de prendre des photos tout en suivant Johanne. En effet, avec des photos prises au hasard, on y découvre souvent des orbes. Lorsque Jo aperçoit une entité, elle me fait signe de poser dans cette direction.
Tout en scrutant les lieux, Johanne nous conduisit au deuxième, là où on entasse les balles de foin. Il y avait là des orbes à n’en plus finir.
Sans que l’on s’en rende compte, Johanne invitait Jean à venir avec nous dans la maison.
Après une heure de discussion, Jean passait dans la lumière.
Le jeune homme avait peur de son père, car celui-ci était très autoritaire. Il déclara donc à Johanne qu’il demeurait dans l’étable pour traire les vaches, sinon, son père serait furieux contre lui. Naturellement, depuis un an, il cherchait un moyen de faire la traite sans y parvenir.
Johanne le convainquit que son papa n’était aucunement fâché après lui, et elle fit dire à son père qu’il n’en voulait pas à son fils.
Ce n’est que lorsque Jean fut convaincu que son père ne lui en voulait pas, qu’il considéra l’offre de Johanne de passer dans la lumière.
Depuis ce temps, jamais ses frères et soeurs ne le revirent dans l’étable.