Savoir choisir ses mots
Des mots qui blessent
Nous les humains, nous possédons le don de la parole. La parole peut être comparée à une arme à feu. Elle sauve des vies lorsqu’elle choisit des mots réconfortants et bien ciblés, mais elle est dévastatrice si elle est utilisée avec mépris en jugeant autrui.
Les mots nous suivent
Utilisée de façon positive, la parole nous projette dans un avenir rassurant pour le restant de notre vie. Répétez à un jeune enfant qu’il est beau, bon et courageux et il le sera toute sa vie. Dites-lui qu’il est idiot, laid et malhabile et sa vie se transformera en enfer. Devenu adulte, il s’excusera de ne pas être à la hauteur.
Choisir les bons mots
Les paroles que nous utilisons à cœur de journée sont souvent dites inconsciemment. On dit et on affirme des choses sans réfléchir, mais la personne qui les reçoit peut les porter sur ses épaules toute sa vie. La parole est d’argent, le silence est d’or.
Le silence
Les occasions de se taire sont nombreuses dans une journée. En fait, quelques mots bien réfléchis et bien ciblés suffiraient à soigner nos échanges verbaux.
Notre interlocuteur n’a pas besoin de connaître notre opinion sur tout son entourage, sur toutes ses décisions. Pourquoi ne pas attendre la sollicitation de notre vis-à-vis pour lui faire part de notre appréciation ? Le plus souvent, notre interlocuteur a besoin de se confier; l’écoute est le meilleur remède dans ce cas.
Savoir écouter
L’écoute nous permet de mieux concentrer notre pensée pour trouver des paroles plus réfléchies. Souvent, le silence aide à la guérison. Comme dirait Johanne : au-delà des mots.
Se confier
La majorité du temps, les gens ont besoin d’être écoutés. Notre opinion leur importe peu, ils ressentent juste un besoin de se confier, pas de se faire juger. Si notre avis est sollicité, choisissons les mots qui lui feront du bien.
La force et le choix des mots
On dit que les mots qui sortent de notre bouche lors d’une colère dépassent notre pensée. Sans une attention préalable, les mots choisis peuvent être néfastes pour celui qui les reçoit.
Le choix des mots employés devient primordial pour éviter de blesser son interlocuteur.
Le choix et la finesse des mots ne sont pas une mince tâche. Et si on commençait par soi.
Estime de soi
Combien de gens se dénigrent facilement lorsque vient le temps de se trouver des qualités ? Je ne suis pas bon, je n’ai pas de mémoire, j’en suis incapable, sont des mots qui sortent trop facilement de notre bouche.
Tu es ce que tu penses
Je faisais partie des gens qui disent « je n’ai pas de mémoire ». Un jour, Johanne me suggéra fortement de changer ces mots pour « j’ai une excellente mémoire ». Croyez-le ou non, en peu de temps, ma mémoire commençait à me rapporter des évènements que j’avais toujours cru être incapable de me souvenir.
On se crée des illusions et elles deviennent réalité. Commençons à se dire que nous avons les plus belles qualités pour réussir une vie de rêve dans tous les domaines et cela arrivera. Je suis ce que je pense.
Conclusion
Je prends la décision de me respecter et de respecter les autres. J’ai une grande estime de moi et je suis à l’écoute des autres sans les juger. Voilà des paroles qui changeront ma vie si elles sont dites journellement.
Gina Gagnon
C’est bon de vous lire Robert cela est merveilleux. Merci infiniment
Robert
Merci Gina
Lise barriere
Que vos mots sont réconfortant et porte a réfléchir,ses difficile parfois d’être positif face a soit même mais vous m’avez fais réfléchir et je vais essayer d’être plus positive dans mon approche a moi même ,bonne continuités
Robert
Merci Lise pour le beau témoignage
André
Merci Robert pour ce texte si véridique et si important pour une vie meilleure!
Lisette Bourque
C’est très vrai, je suis une personne qui a souffert d’impulsivité et mes mots ont souvent dépassé ma pensée, j’étais souffrante là dedans,nous ne sommes pas bien ainsi, mais souvent c’est ce qu’on a appris, ou on hérite du tempérament d’un des parents, en vieillissant j’essaye de mieux faire car je sais que ça blesse j’ai été moi -même victime de la phrase bien placée qui blesse, avec le temps ma démarche spirituelle m’a aidé à faire la paix avec certain comportement, tant mieux , mais c’est un travail d’une vie. J’ai 65 ans il a été un temps ou la voix forte du père, l’autorité de celui-ci c’était ben à la mode, avec l’alcool des fois ça s’accentuait, déjà de prendre conscience c’est un pas pour aller mieux. Et le pardon envers soi aide beaucoup à guérir et de désirer la paix avant tout.
Robert
Merci Lisette pour ce beau témoignage
Karine
Un beau texte plein de sens. Merci !
Robert
Merci à toi Karine
Kathia
C’est bien dit je vais le mettre en pratique dès aujourd’hui merci