Riviera Maya 23 décembre

Difficile d’imaginer que ce sera Noël dans deux jours. Des décorations nous entourent, mais avec le soleil et la chaleur, un sapin illuminé ne nous conditionne pas comme l’ambiance à laquelle Noël nous a habitués.

Le grand départ se fait aujourd’hui. Nous devons quitter la chambre pour onze heures. Nous pourrons tout de même profiter du site jusqu’à notre départ à quatorze heures quarante-cinq. J’ai pris en photos les petites attentions de la femme de ménage.

Nous sommes heureux de revenir chez nous, mais nous aurions profité d’une autre semaine sans problèmes. L’idée d’avoir réservé une seule semaine avait ses raisons. Johanne et moi voulions faire l’expérience de vacances sans risquer de regretter quoi que ce soit. Maintenant que nous savons à quoi nous attendre, nous comprenons que nous aimons cela tous les deux. Le prochain voyage tout inclus comptera une semaine de plus, c’est certain.

En attente de l’autobus, je prends quelques clichés du hall d’entrée de l’hôtel et de Johanne qui écrit un dernier mot à Carl.

Une heure trente nous sépare de l’aéroport de Cancún.

À l’aéroport, un monde fou. C’est à croire que tous les touristes du Mexique quittent le pays ce soir. On se marche littéralement sur les pieds. Johanne est moins nerveuse qu’à notre départ et elle accepte de manger un morceau. Ce n’est pas l’endroit idéal pour manger, mais quand on a faim?

On choisit un restaurant-minute, deux hamburgers deux frites et deux breuvages $30 Américains. Juste avant l’embarquement, une bouteille d’eau $4 Américains. Je comprends que personne ne nous tord un bras, on a faim, on mange.

Le vol de retour s’effectue en quatre heures plutôt que quatre heures trente et sans aucune turbulence. On flotte dans les airs. J’ai visionné deux films pendant le vol.

À minuit, heure de Montréal, nous atterrissons à l’aéroport Trudeau. Il y a eu deux tempêtes de neige majeures depuis notre départ. Sur le papier que le chauffeur d’autobus m’a remis la semaine dernière, il est écrit, de mémoire, de l’attendre à la porte trois. Johanne et moi faisons l’aéroport de long en large deux fois plutôt qu’une, mais il n’y a pas de porte-numéro trois. Après information, on apprend que l’on doit attendre l’autobus à la borne trois et non la porte trois. Je retrouverai mon bout de papier une fois chez moi, dans la valise de cabine. Ce petit détail réglé, il faut attendre dans un froid de canard le prochain autobus. Celui qui est devant nous est plein. C’est maintenant que je regrette de ne pas avoir pris le stationnement avec Valet. Mon auto aurait été déneigée et réchauffée. Étant donné que Gustave est encore avec nous, heureusement, je respire par le nez comme on dit au Québec et je déneigerai mon véhicule pendant qu’il se réchauffera. Tout compte fait, on s’en tire bien. La prochaine fois cependant, ce sera un stationnement avec valet.

CONCLUSION

Beaucoup de gens se payent des vacances dans le but d’y trouver le bonheur. Ils croient qu’en abandonnant derrière eux les tracas et soucis quotidiens, ils trouveront le bonheur à leur destination. Ce qu’ils trouvent est éphémère et artificiel. Le poids des tracas qu’ils ont laissé à leur départ ne sera que plus lourd à leur retour.

Le bonheur est en chacun de nous. Même dans les moments difficiles, il est là, il attend qu’on le somme de prendre sa place.

Voilà pourquoi Johanne insistait pour emmener Gustave avec nous. Nous sommes heureux de la vie qui nous encadre quotidiennement, et il est normal de permettre à notre bonheur de nous accompagner. Le voyage au Mexique avait comme but de faire grandir notre bonheur et non de le trouver ou de le remplacer.

Ceux qui se posaient la question, vous venez de comprendre qui est Gustave. Il est notre moment présent, notre bonheur, notre joie de vivre. Nous avons pris des vacances à deux avec notre bonheur (Gustave).

Vous pouvez donc relire le récit de notre voyage au Mexique en remplaçant « Gustave » ou « Gus » par « bonheur ». Notre euphorie a été plus ou moins intense selon les endroits visités ou les évènements vécus, selon le stress ou l’abandon du moment, selon notre dextérité à vivre le moment présent. Le bonheur est là, mais nous n’en sommes pas toujours conscients. Vivre le moment présent, comme Johanne réussit à si bien le faire, nous permet de voir ce bonheur qui nous enrobe et de l’apprécier à sa juste grandeur. Johanne semble voir ce monsieur bonheur; pour ma part, lorsque je ressens une boule d’énergie bienfaisante remonter de mon plexus solaire vers la gorge, je comprends qu’il est là pour moi, à moi d’en profiter.

Vous pouvez aussi relire le récit de notre voyage en remplaçant « Gustave » par « Le moment présent ». Le bonheur ne se cache t’il pas en ce moment qui passe? Hier est derrière nous, demain est de la fiction, mais aujourd’hui c’est maintenant, c’est le moment d’apprécier et de voir toutes les richesses de la vie. Des moments qui ne se présenteront plus à nous. Voilà pourquoi nous disons qu’ « aujourd’hui » c’est « le présent » parce qu’ « un présent est un cadeau de la vie. »

J’imagine que Gustave a pris du poids pendant le voyage, notre bonheur a grandi. Nous revenons chez nous avec une énergie renouvelée et une joie de vivre à toute épreuve.

Ainsi se termine une première semaine de vacances pour Johanne et moi.

Merci de m’avoir lu. Si je vous ai donné le goût du soleil, j’ai atteint un but. Mon but principal était de vous donner le goût du bonheur.

Sachez cependant que notre neige et le froid qui l’accompagne sont tout aussi romantiques, sous un édredon bien rempli de duvet d’oie.

Après tout, le bonheur vit en chacun de nous.

 

Sur 10, j’attribue 9.5 à notre voyage

Sur 10, Johanne attribue 9.6

Sur 10, Gustave est fier de nous, il met un 10

Merci Sophie, merci Jean-Louis (nos agents de voyage) et à la prochaine.

Sophie Garceau
Voyages Université Avion
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Bureau: 450-589-4343
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Site internet: http://langage.com/

Si la chose vous intéresse, nous sommes à organiser des petits et grands voyages à thème avec Johanne. Info à venir

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